création d’une ZAC (montry, 77)

MOA : EPA France, EPA Marne

MOE : Chemins indiens cotraitant, avec Infraservice économiste, et Adauc architecture et urbanisme mandataire. 

Etude de faisabilité

Calendrier de l’opération : Études : Septembre 2018 -> janvier 2018

Existant

remblais pollués et gestion de l’EAU : la ZAC de la Coulommière est une opération qui prend place dans la stratégie globale d’urbanisation du plateau de la Brie autour du parc Eurodisney. Il s’agit d’une transformation massive du paysage, affectant des terres agricoles dans un contexte de transition territoriale qui requiert de nombreuses précautions, peu perçues lors des premières planifications de la ville nouvelle en 1970. Le programme mixte logements et zone d’activité. La présence de volumes de remblais gigantesques contraint fortement les scénarios. L‘évacuation et la conservation sont l’une et l’autre peu concevables, la première parce qu’elle représenterait un coût financier et environnemental peu admissible, et la seconde parce qu’elle enfermerait le projet dans un clos verdoyant certes, mais le privant de tout horizon alors qu’il est déjà handicapé par son implantation marginale vis-à-vis des agglomérations préexistantes. 

Scénario retenu

la clairière.  Les remblais servent à intensifier la ligne de crête entre plateau et coteau. Le relief créé est doux pour pouvoir l’urbaniser. On propose ici d’étaler les terres pour former une grande plateforme, surélevée d’environ 2 m au Nord par rapport au terrain naturel. On produit de la sorte trois situations topographiques au service d’une structure paysagère efficace en gestion des eaux pluviales. Des sondages ont permis d’estimer les quantités de remblais pollués non traitables. Ces mètres cubes seront disposés en alternance avec des remblais non pollués végétalisés, de manière régulière, afin de créer un rythme dans les plantations. Les remblais pollués serviront de support aux voiries et aux bâtiments.

La structure paysagère est déclinée entre noues paysagères arborées, noues urbaines et champêtres, venelles, bassin sec paysager animant le quartier et le parc en contre bas. Le découpage qu’opère la trame paysagère dialogue avec les différentes typologies bâties. L’échelle se décline pour créer un rapport humain/paysage où l’on se sent bien. L’urbanisation est renversée. Les habitations ne seront pas situées côté route départementale, mais côté parc, en point bas afin de profiter d’un vaste ensemble paysager où seront favorisées les mobilités douces. La route départementale sera la vitrine de la zone d’activité.